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Les matchs de la Supercoupe d'Europe ne sont pas comptabilisés
 
 Supercoupe d'Europe 1988 (Match aller, le 1/02/1989)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 60'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 70'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 71'
 
 
 
 
 88'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 60'
   
 
 
 
 71'
 
 
 
 
 68'
     
 
 
 
 
 
 
 
 
16' 
Johnny Bosman
 
 
 
18' 
Pascal De Wilde
 
 
 
48' 
Johnny Bosman
 
 
 
 
 
Stade 'Achter de Kazerne' à Malines. (7.000 spectateurs)
 
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F.C. Malinois - Eindhoven : 3-0 (Journal Le Soir du 2 février 1989)

Il ne suffit plus, hélas! d'accumuler les performances de choix pour conquérir la reconnaissance et la sympathie du public.

Ils étaient tout au plus quelque sept mille spectateurs à avoir rallié, hier, le fief malinois pour assister à cette première manche de Super-Coupe européenne opposant nos valeureux footballeurs anversois au P.S.V. Eindhoven, champion continental toutes catégories.

L'annonce prématurée de la retransmission télévisée, en direct, avait bien évidemment porté un coup fatal au succès populaire de cette confrontation belgo-néerlandaise. Mais, en toute objectivité, on s'attendait tout de même à voir accourir en plus grand nombre les supporters du «Malinwâ», un club qui occupe, sans le moindre conteste, la première place à l'heure actuelle au hit-parade de l'effort sportif national.

Comme Aad de Mos l'avait annoncé dès lundi, les vainqueurs de la Coupe des Coupes s'alignaient, hier, sans quelques-uns de leurs meilleurs éléments, en l'occurrence Clijsters, Ohana et Leen, tous trois blessés. Mais le P.S.V. avait à supporter lui aussi un très lourd handicap en cette soirée de grande reprise internationale. Aux forfaits prévisibles de Van Breukelen et de Kift, d'ores et déjà résignés à rester sur la touche lors du prochain duel avec le Real Madrid, s'ajoutaient les absences de Chovanek et de Heintjes, maintenus par prudence au repos.

Il était, toutefois, illusoire d'imaginer que les Bataves allaient sacrifier délibérément leurs chances dans cette joute de prestige. On fut d'ailleurs rapidement fixé sur les intentions de Hiddink. Au cours des trois premières minutes de jeu, Lerby et Van Aerlen couchaient sans ménagement sur le gazon Sanders et De Wilde, l'arbitre Kirchen n'hésitant pas à brandir, à juste titre, son bristol jaune.

Un remarquable prologue malinois

Ces interventions brutales ne suffirent point, toutefois, à briser le formidable élan pris, d'entrée de jeu, par nos compatriotes.

On crut déjà le but acquis, dès la 8e minute, à la suite d'une sensationnelle reprise en ciseaux de Bosman, déviée du bout des doigts par Lodewijcks. Cent vingt secondes plus tard, on retrouvait De Mesmaeker à la base d'un formidable mouvement d'attaque clôturé par un tir superbe de Versavel.

La fête ne faisait que commencer pour les observateurs privilégiés de ce débat hors du commun. Au quart d'heure, le F.C. Malinois obtenait la récompense de son remarquable prologue quand, à la suite d'un centre de De Wilde et d'une déviation aérienne de Den Boer, Bosman concluait victorieusement d'un tir croisé (1-0).

A la 18e minute, c'était au tour de De Wilde, servi par une talonnade géniale de Emmers, de fouetter les filets néerlandais (2-0).

L'avance prise par le F.C. Malinois n'apparaissait en rien usurpée, tant avait été impressionnante la poussée d'une équipe malinoise animée par un esprit de corps et une volonté de vaincre exemplaires.

A 2-0, Malines éprouva bien logiquement le besoin de souffler. Les «Jaune et Rouge» relâchèrent leur étreinte et le P.S.V. profita de cette accalmie pour orchestrer, à son tour, par l'entremise de Koeman et Gerets, l'une ou l'autre offensive de gros calibre.

Michel Preud'Homme dut ainsi intervenir avec brio, à la 25e minute, sur un essai tendu décoché par son ancien équipier du Standard qui, jusque-là, avait éprouvé les pires difficultés à répondre aux impulsions déclenchées par Polleke De Mesmaeker.

Et, à la 35e minute, Ronald Koeman donna à l'assistance un bel aperçu de sa phénoménale puissance de frappe en assenant, des trente mètres, un coup franc repoussé avec toutes les peines du monde par le gardien du «Club».

Comme à l'entraînement

Brièvement interrompu, le festival malinois reprit de plus belle après la pause. On rejouait depuis trois minutes seulement quand De Mesmaeker, mystifiant tout son monde, lançait Versavel dans un boulevard. Den Boer feintait astucieusement sur le centre de l'ex-Lokerenois et, comme à l'entraînement, Bosman inscrivait le numéro trois (3-0).

La rencontre tournait ainsi au cauchemar pour le P.S.V. qui faillit bien mettre à nouveau le genou à terre, aux 58e et 60e minutes.

Il revint d'abord à Gerets de repousser in extremis un essai de De Wilde puis à Lodewijks de s'illustrer sur une reprise acrobatique de Den Boer.

Insatiables, les Belges poursuivirent leur éblouissante exhibition encore ponctuée, à la 65e minute, d'un heading d'Emmers détourné magistralement par Lodewijks. Le substitut de Van Breukelen s'était ainsi surpassé pour éviter le pire, Den Boer témoignant d'altruisme à l'égard du P.S.V. en ratant l'immanquable, à la 67e, à la suite d'un raid éclair de Sanders, Lerby nous renvoyant pour sa part l'ascenseur dans la foulée en concluant gentiment sur Michel Preud'Homme.

Ainsi s'orientait-on au grand galop et dans un ambiance de liesse vers une victoire sans partage d'un F.C. Malinois qui a disputé hier un match de rêve.

Un match, n'ayons pas peur des mots, frisant la perfection...

Par JEAN-LOUIS DONNAY (Journal Le Soir du 2 février 1989)

Source : Les archives du journal Le Soir

 
 
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