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Panathinaïkos

RSC Anderlecht

 
186e match européen du RSCA
 
Phase de Poules de la Coupe des Champions 1991-92 - Groupe A - (5ème journée, le 1/04/1992)
   
    compo
voir la compo du RSCA sur le terrain
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
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G. Kalpakis
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
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Olympic Stadium à Athènes. (40.000 spectateurs)
 
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Coupe des Champions - Groupe A - 5ème journée

 
Panathinaïkos - RSCA : 0 - 0
Étoile rouge - Sampdoria : 1 - 3
Rang
 Equipes
Pts J V N D Bp Bc Diff Remarques
 1
 Sampdoria (Ita)
  7
 5/6
 3
 1
 1
 9
 4
 + 5
Qualfié pour la Finale
 2
 Étoile rouge de Belgrade (You)
  6
 5/6
 3
 0
 2
 7
 7
    0
Eliminé
 3
 RSC Anderlecht
  4
 5/6
 1
 2
 2
 5
 7
  - 2
Eliminé
 4
 Panathinaïkos (Grè)
  3
 5/6
 0
 3
 2
 0
 3
  - 3
Eliminé
Légende : [Pts = Points] - [J = nombre de matchs Joués] - [V = Victoire] - [N = match Nul] - [D = Défaite] - [Bp = But pour] - [Bc = But contre] - [Diff = Différence entre Buts pour et contre].

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Pour la deuxième fois, les champions belges et les champions grecs se sont séparés sur un score vierge (Journal Le Soir du 2.04.1992)

Peter Maes, le gardien anderlechtois, a été le héros d'une équipe qui s'est contentée de contrôler le match.

De notre envoyé spécial à ATHÈNES

La douceur du printemps rendait, hier, le ciel de l'Attique plus lumineux que jamais, d'autant plus qu'un l&eacute;ger vent venu du large avait chass&eacute; les nu&eacute;es que provoque trop souvent l'&eacute;pouvantable pollution dont souffre la capitale grecque.</p>
<p>En dépit de ces conditions très favorables, les Athéniens avaient boudé cette soirée européenne. Les performances décevantes du Panathinaïkos dans cette poule des demi-finales ont singulièrement tempéré l'enthousiasme d'une foule qui s'accommode mal d'une absence d'un véritable enjeu.

Il n'y avait pas plus de quinze mille spectateurs, au stade olympique qui peut être un chaudron bouillonnant quand il est plein à ras bord. On en était loin cette fois!

Les champions de Grèce n'en mirent pas moins aussitôt la pression sur la défense anderlechtoise. Ils avaient apparemment de claires raisons de racheter une conduite peu glorieuse qui ne leur avait pas permis, jusque-là, de remporter la plus courte victoire.

Sur le flanc droit, Saravakos cherchait par son dribble déroutant à donner le tournis à Michel De Wilf. Anderlecht en était donc réduit à miser ses chances sur la contre-attaque. La première offensive sérieuse qu'il ébaucha, à la 12e minute, faillit d'ailleurs lui rapporter gros. Luc Nilis était bien parti vers le but athénien lorsqu'il fut abattu sans ménagement par Georgamlis qui fut sanctionné d'un carton jaune tout à fait justifié.

Le plus mauvais moment était passé. Les hommes d'Aad De Mos mettaient de plus en plus souvent le nez à la fenêtre, essayant visiblement d'utiliser la terrible force de frappe actuelle de Nilis. Ils récupéraient surtout de nombreux ballons au milieu du terrain.

C'est alors que l'on croyait le match en voie de passer sous la coupe anderlechtoise que la Panathinaïkos obtint, à la 26e minute, sa plus belle occasion: un contre fulgurant qui s'acheva par un tir d'Apostolakis sur le poteau. Quelques instants plus tard, Saravakos s'échappait et, sans une sortie parfaite de Maes, le capitaine athénien aurait ouvert le score. Les défenseurs avaient eu deux moments d'inattention et ils avaient failli le payer chèrement. Ils se le tinrent pour dit.

Le troisième quart d'heure fut d'ailleurs légèrement favorable à l'équipe belge. Un coup de tête d'Oliveira obligea même le gardien polonais Wantzik à effectuer une parade délicate. À leur tour, les Grecs procédaient en contre-attaque, une arme à laquelle il ne leur déplaît pas, du reste, de recourir.

Maes eut encore une très bonne intervention sur une percée de Borelli à qui un excès de précipitation joua un bien mauvais tour.

Le remplaçant de Philippe Dewilde était en train d'effacer, en tout cas, sa malheureuse bévue du dernier match de championnat.

Anderlecht reprit le jeu en seconde mi-temps avec une certaine assurance. Dewolf et surtout Crasson montaient régulièrement sur les flancs. On crut que Nilis allait enfin trouver la brèche, mais son tir survola la barre. Il est vrai que, sur un contre, Saravakos adressa un bon ballon à Warzycha dont la reprise fila aussi au-dessus. Puis, Maes, qui jouait comme un grand, sauva encore son but devant Saravakos qui se présentait seul devant lui. Quel festival d'occasions manquées pour les Grecs!

Après une dizaine de minutes de jeu, en seconde période, Aad De Mos remplaça Nilis par Verheyen. Le buteur anderlechtois avait été touché peu avant le repos et l'entraîneur du Sporting ne prenait pas de risque. Il y a d'autres priorités que le fameux coefficient européen!

Peu après, Versavel allait d'ailleurs prendre à son tour le chemin des vestiaires pour céder sa place à Van Baekel. Les champions belges contrôlaient sans trop de mal cette fin de partie alors que l'entraîneur du Panathinaïkos introduisait des forces nouvelles: Athanaziadis et Ampabiotakis, dans l'espoir d'arracher tout de même une victoire qui se montrait si rebelle à conquérir. Peine perdue! Quand on se permet de galvauder ainsi ses chances, on ne mérite pas de vaincre. Loi éternelle du football...

Dans les dernières minutes, alors que la foule quittait le stade en commentant bruyamment sa déception, les Anderlechtois tentèrent eux-mêmes le sort sans beaucoup plus de conviction, il est vrai. Il devait être écrit quelque part que ces confrontations entre Belges et Grecs ne seraient pas à la gloire des attaquants.

Par JACQUES HERENG (Journal Le Soir du 2 avril 1992)

Source : Les archives du journal Le Soir

 
 
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