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Vitesse Arnhem

KV Mechelen

 
30e match européen du KV Mechelen
 
1/16 de finale de la Coupe UEFA 1992-93. (Match aller, le 21/10/1992)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 50'
 
 
 
 
   
 
 
 
 73'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 55'
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 74'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 73'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
32' 
John van den Brom
 
 
 
 
M. Juan Ansuategui Roca
 
Nieuw Monnikenhuize à Arnhem. (11.000 spectateurs)
 
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Les joueurs malinois ont manqué d'audace face à Vitesse Arnhem (Journal Le Soir du 22 octobre 1992)

Pour Arnhem, ville provinciale perdue dans les brumes d'un plat pays, la coupe d'Europe reste encore un évènement peu banal. Aussi, le petit stade du Monnikenhuize s'était-il rempli avant même que le soir vienne se fracasser sur les rives d'une froide journée d'automne. Malines n'est peut-être plus ce qu'il était, mais son nom suffit encore à attirer 13.000 personnes.
Celles-ci assistèrent à un début de rencontre bien enlevé. Prônant la prudence, Fi Van Hoof avait aligné l'équipe pressentie. Avec Eykelkamp, Sanders, Van den Buys, mais aussi De Boeck, blessé mardi à l'entraînement, nos compatriotes allaient alerter d'emblée Van der Gouwe, le gardien néerlandais. Versavel et Bartholomeeusen prouvèrent ainsi que Malines n'était pas venu à Arnhem uniquement pour boucher son but.
Réagissant comme prévu par de longues balles à destination de Latuheru et Cocu, deux ailiers bien tenus en respect par Deferm et Sanders, Vitesse parut manquer d'inspiration au terme d'un premier quart d'heure qu'Eykelkamp conclut en expédiant un tir tendu à l'adresse de Van der Gouwe.
Les Néerlandais considérèrent cette alerte comme un avertissement. Variant quelque peu leur jeu, en tentant, notamment, d'exploiter les faiblesses de l'axe central de leurs adversaires, ils mirent, par deux fois, Preud'homme à l'ouvrage.
Cependant, l'entrejeu malinois animé par Ingesson, bien aidé par Leen, travailleur et efficace, restait mître de la situation avec d'autant moins de soucis que Van den Buys, commis à la garde de Van den Brom, s'acquittait de sa tâche avec talent.
Peu après la demi-heure, l'ancien Lierrois ne put toutefois pas s'opposer au coup de tête du meneur de jeu hollandais. Bien servi par Straal, monté sur la droite, Van den Brom ouvrait ainsi le score sans que son équipe ait exercé de véritable pression sur les Malinois obligés désormais d'attaquer.
Ingesson, Eykelkamp et Deferm répliquèrent ainsi à des essais de Bos et Van Arum qui eurent le mérite d'agrémenter la fin d'une première période sans vrai temps mort.
Conscients des limites de leurs hôtes, les hommes de Fi Van Hoof reprirent le match avec des intentions offensives plus qu'affirmées. Mais Eykelkamp, bien pris en charge par Van de Looi, apparut soudain bien seul pour porter réellement le danger devant le but d'Arnhem.
Partagés entre le désir d'égaliser et l'obligation de ne pas trop se découvrir, nos compatriotes cafouillèrent à la recherche de l'homme seul ou de l'exploit individuel. Pourtant, la bonne volonté ne suffit pas lorsque le talent fait défaut.
Posant davantage leur jeu, les joueurs de Vitesse contrôlèrent les échanges avec une facilité presque paradoxale. A l'exception de quelques joueurs comme Bos, Van den Brom ou Straal, l'équipe néerlandaise ne dégageait certainement pas une impression d'invincibilité absolue. Certains de ses éléments s'autorisaient même des fautes techniques franchement indignes d'une coupe européenne.
Ainsi la deuxième mi-temps s'écoula-t-elle dans une certaine confusion avec, d'un côté, une équipe belge manquant tout à la fois de puissance et d'instinct créatif et, de l'autre, une formation néerlandaise toute heureuse de son mince avantage.
Pour aborder le dernier quart d'heure, Fi Van Hoof oublia sa prudence obligée en appelant De Mesmaecker. L'entrée au jeu du petit Paul, en lieu et place de Deferm, eut des effets immédiats. Leen se créa enfin cette franche occasion que Malines guettait avec plus d'impatience que d'obstination.
Les longs dégagements de Preud'homme, l'abnégation d'Eykelkamp ou la générosité d'Ingesson ne parurent cependant jamais suffisantes pour inverser le cours des choses. Sans doute, nos compatriotes avaient-ils manqué d'ambition dans une partie qu'ils auraient dû maîtriser sans problème.
Vitesse Arnhem est, en effet, une équipe moyenne, qui, en bénéficiant d'un maximum de réussite, se rendra à Malines avec un avantage d'un but.
C'est peu et beaucoup à la fois...

BRUNO DEBLANDER (Journal Le Soir du 22 octobre 1992)

Source : Les archives du journal Le Soir
 
 
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