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RSC Anderlecht

Hibernian FC

 
189e match européen du RSCA
 
1er tour de la Coupe UEFA 1992-93. (Match retour, le 29/09/1992)
   
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compo    
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
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 46'
   
 
 
 
 35'
 
4' 
Luc Nilis
 
 
 
 
 
Darren Jackson
 14'
 
M. Antonio Martin Navarrete
 
Stade Constant Vanden Stock à Bruxelles. (15.000 spectateurs)
 
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QUALIFICATION SANS GLOIRE D'ANDERLECHT FACE A DE VALEUREUX ECOSSAIS

Après un quart d'heure, on croyait les «Mauves» partis vers un succès facile. Ils ont finalement souffert jusqu'au bout.

Cinq défenseurs, à domicile, face à un adversaire aussi anodin que Hibernian: les précautions tactiques décrétées hier soir par Luka Peruzovic illustraient lumineusement le malaise qui enveloppait le parc Astrid à l'occasion de ce match à hauts risques. N'ayons pas peur des mots: les «Mauves» avaient le trouillomètre à zéro.

Comme prévu, l'entraîneur du Sporting avait donc apporté plusieurs modifications d'importance à la composition de son équipe. Wim Kooiman se retrouvait ce mardi au poste de libero, Rutjes opérait son grand retour en tant que deuxième stoppeur et Walem récupérait ses prérogatives de médian défensif. Les deux victimes de ces bouleversements, de Sart et Versavel, faisaient tapisserie sur le banc des substituts où l'on notait par ailleurs l'absence de Bosman, condamné au chômage par la règle des étrangers.

Rappelé aux créneaux par l'effacement du Hollandais, Luc Nilis obtenait ainsi une chance unique de reconquérir définitivement son maillot de titulaire. Il ne mit pas plus de six minutes à la concrétiser. Servi aux dix mètres par un efficace déboulé de De Wolf, il arma du pied gauche un tir instinctif qui se logea au ras du poteau écossais: 1-0.

Les Anderlechtois, évidemment, ne pouvaient espérer un prologue plus tonitruant. Ils avaient en tout cas témoigné d'une motivation extraordinaire lors de ces échanges préliminaires. Une première intervention crapuleuse de Tortolano sur Degryse avait de surcroît déclenché une montée d'adrénaline qu'il s'agissait d'exploiter de manière positive. Le public du Parc voyait à l'oeuvre le Sporting rageur des grandes soirées européennes.

Mais les Écossais ne sont décidément pas du genre à perdre le moral pour un simple goal encaissé. Sans aucunement s'embarrasser de préoccupations métaphysiques, ils continuèrent au contraire à cracher toute leur énergie dans ce combat titanesque. Dès la 8e mn, un «heading» de Beaumont, étrangement libre au second piquet, adressa un petit avertissement au RSCA. Ce n'était qu'un coup de semonce. Sept minutes plus tard, l'arrière-garde mauve laissa de nouveau flotter une balle brûlante qui aboutit cette fois sous les crampons de Jackson. Instantanément, l'attaquant d'Édimbourg exécuta De Wilde à bout portant: 1-1.

Le bel élan anderlechtois se brisa alors tout net. Petit à petit, les travers constatés ces dernières semaines réapparurent. L'entrejeu se révélait incapable d'imposer une pression constante. Il y avait des lacunes à ce niveau-là et c'est sans doute pourquoi Peruzovic choisit de faire appel à un médian supplémentaire pour remplacer Kooiman, qui ne s'était pas remis d'un choc subi à la demi-heure. Au départ du deuxième acte, en effet, c'est Versavel qui pénétra sur la pelouse tandis que De Wolf glissait vers le poste de libero. Boffin, quant à lui, était invité à reculer d'un cran.

Toutefois, aucune amélioration ne fut décelée. Bien au contraire, hormis une occasion monumentale gâchée par Van Vossen à huit minutes du terme, l'on serait bien en peine de noter une phase de jeu passionnante dans les parages de Burridge. Ce sont même plutôt les Écossais qui furent quelquefois à un cheveu de trouver la faille. Le public du Parc, qui s'attendait à célébrer le match de la revanche, se résolut alors à sonner la charge de son mécontentement. La grande réhabilitation des «Mauves», ce sera pour un autre jour. Au prochain tour de cette Coupe de l'UEFA, peut-être?

Par SERGE TRIMPONT (Journal Le Soir du 30 septembre 1992)

Source : Les archives du journal Le Soir

 
 
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