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RSC Anderlecht

Benfica Lisbonne

 
209e match européen du RSCA
 
Phase de Poules de la Ligue des Champions 1994-95 - Groupe C - (6ème journée, le 7/12/1994)
   
voir la compo du RSCA sur le terrain 
compo    
     
 
 84'
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 22'
 
 
 
 
 42'
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 21'
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 88'
   
 
 
 
 67'
 
 
 
 
 68'
   
 
 
 
 67'
 
 
 
 
 
 
 
 73'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Neno (G)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 88'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 67'
 
 
 
 
 68'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 67'
 
48' 
Graeme Rutjes
 
 
 
 
 
Edílson
 83'
 
 
Stade Constant Vanden Stock à Bruxelles. (22.000 spectateurs)
 
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Ligue des Champions - Groupe C - 6ème journée

   
RSCA - Benfica : 1 - 1
Hajduk - Steaua : 1 - 4
Rang
 Equipes
Pts J V N D Bp Bc Diff Remarques
 1
 Benfica Lisbonne (Por)
 9
 6/6
 3
 3
 0
 9
 5
 + 4
Qualf en 1/4 de Finale
 2
 Hajduk Split (Cro)
 6
 6/6
 2
 2
 2
 5
 7
  - 2
Qualf en 1/4 de Finale
 3
 Steaua Bucarest (Rou)
 5
 6/6
 1
 3
 2
 7
 6
 + 1
Eliminé
 4
 RSC Anderlecht
 4
 6/6
 0
 4
 2
 4
 7
  - 3
Eliminé
Légende : [Pts = Points] - [J = nombre de matchs Joués] - [V = Victoire] - [N = match Nul] - [D = Défaite] - [Bp = But pour] - [Bc = But contre] - [Diff = Différence entre Buts pour et contre].

Pour voir tous les résultats de la Coupe des Champions 1994-95 : cliquer ici
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RUTJES AVAIT POURTANT REUSSI L'INATTENDU... (Journal Le Soir du 8.12.1994)

Le Sporting quitte la Ligue sans victoire: 4 buts marqués et 4 points conquis. Trop peu pour prétendre aux quarts de finale!

Mais non, la campagne européenne du Sporting ne fut pas calamiteuse! Grâce à la Ligue des champions, la saison 1994-95 est, financièrement, excellente: 90 millions reçus pour 4 petits points arrachés laborieusement à Steaua Bucarest (deux), Split et Benfica, c'est largement plus que les recettes enregistrées en 1983 quand les Mauves remportèrent, aux dépens de Benfica, la Coupe UEFA... Mais il subsistait aussi, hier soir, une dimension de prestige qu'un club du standing d'Anderlecht ne peut se permettre de snober. La «générosité» des gestionnaires du club bruxellois avait permis au stade Constant Vanden Stock d'être copieusement garni. Ils étaient environ 20.000 les courageux qui avaient décidé de délaisser sofa et charentaises pour revoir à l'oeuvre Preud'Homme sur le sol belge...

Ils espéraient du spectacle et ils furent d'emblée servis puisque, à peine le coup d'envoi de la partie fut-il donné que Preko, servi idéalement par Degryse, donna l'occasion à notre gardien expatrié de nous rassurer sur son état de forme à 10 jours de Belgique - Espagne. Manifestement, les hommes de Boskamp allaient tout mettre en oeuvre pour, enfin, faire scintiller le marquoir resté désespérément sombre face à Steaua Bucarest et Hajduk Split.

Mais la formation lisboète prouva, 3 minutes plus tard, que sa première place dans le groupe C, n'était pas usurpée. L'inévitable Caniggia, briseur des rêves anderlechtois au Stadio de la Luz, décocha une volée puissante que De Wilde se réjouit de voir mourir dans son petit filet. Ce départ en trombe fut hélas trop beau pour être du même tonneau 90 minutes durant.

Bien vite, les Portugais se rendirent maîtres d'un milieu de terrain où, heureusement, Walem contesta la supériorité adverse, ce qui ne fut pas exactement le cas d'Emmers. Comme annoncé, Preko, fut appelé à arpenter son flanc gauche. Il le fit avec une belle générosité, mais de manière parfois trop précipitée. Benfica eût pu revendiquer un penalty quand Crasson intercepta de la main un centre de Caniggia. Bertrand eut ensuite une autre action incertaine quand il calibra mal une intervention en milieu de terrain. Lancé à toute allure, Joao Pinto fit connaissance avec les carcasses de Doll et de De Wilde qui se précipitèrent à sa rencontre. Mis à part un tir lointain de Degryse, les champions de Belgique ne parvinrent plus à inquiéter Preud'homme avant la pause. Que fallait-il donc pour que ceux-ci déflorassent enfin la marque?

L'improbable se produisit une poignée de secondes seulement après le repos. Un renvoi de la tête approximatif de Helder consécutif à un centre de Bosman permit à... Rutjes d'offrir tranquillement au public du Parc son premier but en Ligue des champions! Assis sur le petit banc, Josip Weber dut apprécier...

Libérés par le geste inespéré de leur grand stoppeur hollandais, les Sportingmen furent bien près de doubler rapidement la mise par Bosman qui vit son envoi à ras de terre frapper le bas du montant de Preud'homme!

Enfin du spectacle! Le Sporting insista encore par Degryse et Preko, mais Joao Pinto et les siens se ressaisirent aux abords de la 60e minute de jeu. Boskamp lança alors Haagdoren dans la bagarre de manière à ne pas dégoûter un Emmers sifflé par le public. Ce changement n'apporta pas grand-chose à une équipe qui subit de plus en plus la partie. Après des essais lointains d'Edilson et de Joao Pinto, les Benfiquistes furent récompensés de leurs efforts à 8 minutes de la fin. Le duo précité trouva enfin la faille dans la défense bruxelloise qui prenait l'eau de toutes parts. Dans la foulée, Caniggia fut à deux doigts de renverser complètement la vapeur en se présentant seul devant De Wilde. Ce dernier s'interposa d'abord avec brio puis il se rendit coupable d'un geste qui aurait pu valoir davantage qu'un bristol jaune. C'eût été regrettable pour les Mauves de quitter la scène continentale sur un telle fausse note. Déjà qu'ils avaient concédé leur troisième partage consécutif à domicile...

Par ALEXANDRE CHARLIER (Journal Le Soir du 8 décembre 1994)

Source : Les archives du journal Le Soir