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FC Metz

Excelsior Mouscron

 
4e match européen de l'Excelsior Mouscron
 
1er tour de la Coupe UEFA 1997-98. (Match retour, le 30/09/1997)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 18'
 
 
 
 
 73'
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 76'
 
 
 
 
 
 
 
 
 62'
 
 60'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 78'
   
 
 
 
 
 
 35'
 
 
 46'
   
 
 
 
 41'
 
 
 
 
 
 
 
 12'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 78'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 62'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 46'
   
 
 
 
 41'
 
3' 
Bruno Rodriguez
 
 
 
 
 
Donald Van Durme
 9'
25' 
Bruno Rodriguez
 
 
 
39' 
S. Kastendeuch
 
 
 
89' 
Philippe Gaillot
 
 
 
 
 
Stade Saint-Symphorien à Metz. (7.485 spectateurs)
 
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 Voir le match en entier sur ---> youtube.com/watch?v=UqCHAeF01WQ
 
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Metz a douté... un quart d'heure

Un but de Rodriguez après moins de trois minutes de jeu : Hugo Broos n'avait pas imaginé un départ aussi catastrophique pour son équipe. On s'attendait, dans la meilleure des hypothèses, à un quart d'heure difficile tant les Lorrains semblaient déborder de confiance.
Mais l'Excelsior trouva, dans ce coup du sort, d'inattendues ressources. Il ne tarda pas à se reprendre et, après une première occasion manquée de peu par Casto, Van Durme rétablit l'égalité d'un tir magistral des vingt-cinq mètres. Les leaders du championnat de France en furent tout ébahis. Ils allaient même douter d'eux pendant un long moment. Mouscron fut bien près de prendre l'avantage, notamment sur un coup de tête de Verspaille que Boffin sauva sur la ligne devant Vidovic.
Quand Rodriguez profita à nouveau d'une négligence de la défense belge pour inscrire un deuxième but, on ne fut pas loin de crier à l'injustice. La pression de l'Excelsior, agrémentée de plusieurs coups de coin, avait été constante pendant une dizaine de minutes au moins et l'on s'était pris à espérer. Mais la chance n'avait pas été au rendez-vous.

LES HURLUS ÉMOUSSÉS
Bien entendu, la classe du FC Metz allait désormais parler. Une volée superbe de Kastendeuch assomma définitivement les Mouscronnois qui perdirent encore Frédéric Pierre, blessé et remplacé par Bohari.
Les Lorrains étaient très sûrs d'eux. A la reprise, Joël Muller put même se permettre de remplacer son buteur, Rodriguez, par Saha, un jeune Noir à la technique très spectaculaire. Il ne risquait plus grand-chose. Le ton baissa d'ailleurs considérablement. Les joueurs locaux paraissaient repus tandis que les Mouscronnois avaient apparamment déjà tout donné.
Ainsi, l'Excelsior se porta, certes, encore à l'attaque, mais l'enthousiasme n'était plus le même. Pourtant, Bohari, décidé à convaincre enfin Broos, se démenait tant et plus, forçant même des coups de coin. Sur l'un d'eux, une reprise de la tête de Lenie mit Letizi à contribution. Dans les tribunes, le public de Saint-Symphorien, exigeant, commença à manifester son impatience.
Ménageant ses forces pour d'autres tâches, l'entraîneur lorrain n'hésita cependant pas à rappeler Boffin après une heure de jeu. C'était évidemment un changement tactique, car le Belge du FC Metz avait livré jusque-là une bonne partie, très présent dans le match, tantôt à gauche, tantôt à droite, dans son style si particulier. Eddy Snelders, qui avait effectué le déplacement pour le visionner, devrait rentrer un rapport favorable à Georges Leekens.
La fin de la rencontre fut sans passion. L'équipe lorraine contrôlait la rencontre sans trop de mal et Mouscron, un peu émoussé, ne profitait pas des quelques occasions qui s'offraient à lui.
On avait vu le meilleur de la partie en première mi-temps : il n'était pas raisonnable d'en espérer davantage après le score sans appel de la première manche. Pour plaire à ses partisans, Metz fit un dernier effort qui lui rapporta un quatrième but. L'Excelsior ne méritait pas cet ultime affront !

JACQUES HERENG (Journal Le Soir du 1er octobre 1997)

Source : Les archives du journal Le Soir