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FC Bruges

Rosenborg BK

 
135e match européen du FC Bruges
 
2ème tour de qualification de la Ligue des Champions 1998-99 (Match retour, le 26/08/1998)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 87'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 37'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 90'
 
 
 
 
 58'
   
 
 
 
 82'
 38'
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 71'
   
 
 
 
 90'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 58'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 88'
 
 
 82'
 
 
 
 
 71'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 58'
   
 
 
 
 90'
 
 
 
 
 58'
   
 
 
 
 90'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
22' 
Khalilou Fadiga
 
 
 
 
 
Sigurd Rushfeldt
 44'
47' 
Gert Claessens
 
 
 
 
 
Sigurd Rushfeldt
 72'
78' 
Koen Schockaert
 
 
 
83' 
Gert Claessens
 
 
 
 
 
Jan Breydelstadion à Bruges. (8.000 spectateurs)
 
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En dépit d'un joli succès dans la deuxième et dernière journée préliminaire à la Ligue des Champions, Bruges rejoint Anderlecht... en Coupe UEFA ! (Journal Le Soir du 27.08.1998)

Le Club a pris tous les risques et même remporté un large succès, mais en vain. C'est Rosenborg qui passe et Bruges qui est repêché en C3 !

Si Eric Gerets avait préféré cacher son jeu, c'était pour la forme car, sur le fond du problème, il était clair que le tout-à-l'attaque prévaudrait. Le onze titularisé par ses soins avait été, comme pressenti, amputé d'Ilic et renforcé par Fadiga, lequel était chargé, tout comme Claessens d'ailleurs, d'épauler à la première occasion qui se présenterait le duo Jankauskas-Ekakia.

En fait d'offensives, c'est plutôt dans le camp de Rosenborg qu'il fallait aller chercher l'astuce puisque, après cinq minutes de jeu à peine, il fallut un sauvetage de Borkelmans à même la ligne, au prix d'une fort belle détente, pour empêcher qu'une tête de Skammelsrud ne vienne jeter un froid sur une soirée annoncée torride.

Une minute plus tard, ce même Borkelmans remit cela, au premier poteau cette fois, après qu'un long raid d'Hernes eut poussé ce dernier à tenter sa chance d'un angle impossible après avoir évité la sortie de Verlinden. La défense brugeoise jouait avec le feu et, sans son vice-capitaine, Rosenborg aurait tué tout suspens d'entrée.

Refroidis par ces premiers échanges et par la fragilité de situations en égalité numérique à l'arrière, les Brugeois ne se montraient plus guère aux avant-postes, Jankauskas et Ekakia étant systématiquement battus dans les duels aériens, et, comme l'entrejeu flandrien omettait de faire circuler le ballon à terre, la donne se compliquait pour les deux compères.

Physiques et rugueux, parfois même à la limite de la régularité, les Norvégiens ne commirent en fait qu'une seule erreur au cours de la première demi-heure et elle allait leur coûter un but, une reprise de volée à demi-manquée de Fadiga à la réception d'un centre d'Addo, consécutif à un mauvais renvoi de la défense scandinave, permettant aux Brugeois d'ouvrir la marque. Une seule erreur disions-nous mais à la réflexion peut-être bien une deuxième si l'arbitre Meier avait sanctionné un tirage de maillot sur la personne de Jankauskas qui s'était retrouvé isolé par Fadiga en plein rectangle. Ce même Fadiga, manquant encore de ce brin de condition qui fait généralement la différence dans sa première accélération, se trouvait souvent bien placé comme en témoignait ce nouvel envoi renvoyé par le gardien Jamfstall.

Perturbés par quelques décisions arbitrales plutôt cocasses, les champions belges levaient soudain le pied et on ne nota plus dans leur chef qu'une tête de Lesnjak à un bon mètre de l'objectif et un essai d'Ekakia. Dans le camp adverse, on se montra au comble du cynisme lorsque Rushfeldt trompa Verlinden en toute fin de première période, ponctuant de la tête un contre rondement mené.

Alors que tout un chacun était encore à pleurer les illusions brugeoises perdues, Claessens cueillait la défense norvégienne à froid en inscrivant, dès la reprise, le second but brugeois d'un maître tir. Mathématiquement, le Club se retrouvait dans la même situation que 46 minutes auparavant: il lui en restait 44 pour inscrire deux buts. Mais les efforts des hommes de Gerets restèrent vains face à un adversaire bien plus consistant qu'eux et qui parut annihiler définitivement tout suspense à l'issue d'un raid solitaire de Rush- feldt, parti à la limite du hors-jeu. Mais dans un formidable sursaut, Schockaert puis Claessens relancèrent la mécanique. A quatre minutes du terme et à 4-2, tout redevenait miraculeusement possible. Mais le dernier mot resta néanmoins à Rosenborg qualifié, en dépit de sa défaite, pour la 4e fois d'affilée en Ligue des champions.

Par FRÉDÉRIC LARSIMONT (Journal Le Soir du 27 août 1998)

Source : Les archives du journal Le Soir