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Anorthosis Famagouste

RSC Anderlecht

 
239e match européen du RSCA
 
2ème tour préliminaire de la Ligue des Champions 2000-01. (Match retour, le 2/08/2000)
 
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Demetris Costaras
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
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GSP Stadium à Nicosie. (7.000 spectateurs)
 
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Le rêve européen d'Anderlecht passe par Porto (Journal Le Soir du 3.08.2000)

Famagouste n'était qu'un hors-d'oeuvre: Anderlecht affrontera Porto pour une place en Ligue des Champions.

De notre envoyé spécial à NICOSIE

Anderlecht peut continuer à entretenir son rêve de renouer avec la Ligue des Champions. Mercredi soir, à Nicosie, le Sporting, a assuré sa qualification pour le troisième et dernier tour préliminaire de la C 1 (9 et 23 août). Les Bruxellois seront donc, dès mercredi prochain, confrontés à un nouveau défi: Porto, ex-champion d'Europe, qui constituera un adversaire d'une toute autre envergure pour que les champions de Chypre. Mais, au pire, Anderlecht sera repêché en Coupe de l'UEFA en septembre.

Victorieux au match aller la semaine dernière au Parc Astrid (4-2), Anderlecht pouvait craindre un match difficile mais, une fois passé l'orage chypriote, Famagouste n'a jamais plus paru en mesure d'inquiéter des Mauves qui devront faire montre de plus de vigilance contre les Portugais. Finalement, les Bruxellois reviennent de la Méditérranée avec un match nul (0-0) peu brillant mais suffisant pour assurer sans peine sa qualification.

Au coup de sifflet initial, Aimé Anthuenis avait opté, comme on s'y attendait, pour un seul changement par rapport à l'aller, à savoir le remplacement, en défense, de Dheedene par Crasson. Cette rencontre aurait pu commencer de manière idéale pour les Mauves puisque, dès la deuxième minute, Radzinski, bien lancé par Stoica dans l'axe, se retrouvait seul face au gardien mais son essai partait mourir sur le montant chypriote. Emmené par un public très chaud, Anorthosis égalisait pourtant bien vite au nombre des occasions sérieuses puisque De Wilde poussait coup sur coup deux oufs de soulagement après une déviation de Staelens sur un corner local venue s'écraser sur le cadre de son but et une sortie parfaite devant Krismarevic.

La défense anderlechtoise était malmenée et l'on se demandait déjà si les Bruxellois ne risquaient pas de regretter que Radzinski ne les ait pas placés en situation plus confortable. Mais, les Chypriotes, volontaires et agressifs, se montraient le plus souvent, fort heureusement pour une ligne arrière belge parfois fort peu rassurante, brouillons en zone de conclusion. A la demi-heure toutefois, Anderlecht pouvait s'estimer heureux que l'arbitre n'accorde pas un pénalty pour une faute de Staelens sur Neophytou.

Toutefois, comme ils l'avaient annoncé, les Anderlechtois ne se contentaient pas d'attendre leur adversaire et sortaient chaque fois que possible: ainsi, en fin de première période, comptabilisaient-ils huit coups de coin contre un seul à leurs adversaires mais, surtout, ils avaient obtenu deux nouvelles possibilités sérieuses d'ouvrir la marque (un tir de Stoica sur le gardien, une tête de Koller au-dessus).

Bref, les Bruxellois n'avaient pas mal joué le coup avant la pause et, surtout, ils avaient laissé passer la mini-tempête sans prendre de but, ce qui était bien l'essentiel. La mi-temps et leur propre manque de finition avaient coupé les ailes des Chypriotes, intrinsèquement inférieurs: ils ne devaient plus jamais les retrouver après la pause et Anderlecht, en supériorité numérique pour le dernier quart d'heure, pouvait se contenter de gérer sa qualification.

Par JEAN-FRANÇOIS LAUWENS (Journal Le Soir du 3 août 2000)

Source : Les archives du journal Le Soir