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KRC Genk

Real Madrid

 
20e match européen du KRC Genk
 
Phase de Poules de la Ligue des Champions 2002-03 - Groupe C - (6ème journée, le 12/11/2002)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 90'+1
 
 
 
 
 31'
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 30'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 60'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 87'
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 67'
 
 
 
 
 69'
   
 
 
 
 
 
 9'
 
 
 
 
 
 41'
 
 
 77'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 70'
 
 
 30'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 67'
 
 
 
 
 69'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 60'
   
 
 
 
 77'
 
 
 
Tote
 21'
86' 
Wesley Sonck
 
 
 
 
M. Jacek Granat
 
Fenixstadion à Genk. (22.500 spectateurs)
 
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Ligue des Champions - Groupe C - 6ème journée

   
Genk - Real : 1 - 1
Rome - AEK : 1 - 1
Rang
 Equipes
Pts J V N D Bp Bc Diff Remarques
 1
 Real Madrid (Esp)
  9
 6/6
 2
 3
 1
15
 7
 + 8
Qualif en 1/8 de LC
 2
 AS Rome (Ita)
  9
 6/6
 2
 3
 1
  3
 4
  - 1
Qualif en 1/8 de LC
 3
 AEK Athènes (Grè)
  6
 6/6
 0
 6
 0
  7
 7
    0
Repêché en 1/16 de C3
 4
 KRC Genk
  4
 6/6
 0
 4
 2
  2
 9
  - 7
Eliminé
Légende : [Pts = Points] - [J = nombre de matchs Joués] - [V = Victoire] - [N = match Nul] - [D = Défaite] - [Bp = But pour] - [Bc = But contre] - [Diff = Différence entre Buts pour et contre].

Pour voir tous les résultats de la Ligue des Champions 2002-03 : cliquer ici
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Le manque cruel d'efficacité fatal aux troupes limbourgeoises. Genk dit adieu à l'Europe

Il n'y a pas eu de miracle, mardi, pour Genk, tenu en échec par son hôte madrilène. Déjà éliminé de la Ligue des champions, le Racing l'est aussi, depuis mardi, de la Coupe de l'UEFA que disputera à sa place l'AEK Athènes. Avec 2 petits buts marqués, par Sonck, en 540 minutes de jeu, le club limbourgeois, dont l'attaque faisait flèche de tout bois, la saison passée, dans la compétition domestique, a vérifié à ses dépens l'ampleur du gouffre qui sépare le championnat de Belgique de la plus huppée des épreuves continentales.
Pas plus qu'au cours des rencontres précédentes, son courage n'a suffi, face à l'équipe B du Real dont les titulaires l'avaient ridiculisé à l'aller, à gommer ses lacunes collectives et ses carences individuelles qui l'empêchent aussi chez nous de s'élever, depuis l'été dernier, à son meilleur niveau. Genk n'a donc aucun regret majeur à nourrir au terme de cette douloureuse expérience dont il lui appartiendra de tirer les leçons afin d'entamer le prochain exercice avec plus de chances de succès.
N'ayant plus vraiment son sort entre les pieds, fût-ce pour les repêchages, le Racing avait néanmoins pu compter sur le soutien inconditionnel de ses partisans au seuil de cette ultime rencontre.
L'affiche, pourtant, avait cruellement perdu de sa saveur à la suite de la décision prise par Del Bosque de se priver volontairement de la majorité de ses vedettes. Zidane, Raul, Ronaldo, Makelele et Cambiasso étant restés au pays, d'autres de leurs partenaires ayant été relégués sur le banc de touche, le Real n'identifiait en fait au coup d'envoi que 3 titulaires avec Roberto Carlos et Hierro (rapidement éliminé) dans la ligne arrière ainsi que Figo en attaque.
Face à ce fantôme madrilène, Genk s'alignait lui aussi handicapé puisque Daerden, suspendu, et Dagano, relevant de maladie, suivaient la partie de la tribune, à charge pour Ingrao et Vandenbergh de justifier la confiance placée en eux. Malgré tous ces absents, la partie prit son envol d'une façon spectaculaire, gavant le public d'attaques en rafale et d'émotions fortes en cascade. Tour à tour, Sonck, Vandenbergh et Skoko sollicitèrent le substitut de Casillas.
Mais, dans l'autre camp, Moons était mis aussi à rude contribution. Le gardien local, qui n'est pas un modèle de régularité s'en sortit avec moins de bonheur que son vis-à-vis puisque dès la 22e minute, il se distinguait, sur coup de coin, par une sortie approximative offrant à Tote l'occasion d'ouvrir sans mal la marque.
Injustement mené, Genk se rebiffa magistralement et loupa de peu l'égalisation par Zokora, Skoko et Vandenbergh. Mais il en fallait plus que ces réactions pour décontenancer les Espagnols qui continuaient à placer calmement leurs banderilles dans la nuque de le défense flamande. Dominant de plus en plus copieusement leur sujet sous une pluie battante, les Limbourgeois faillirent encore gommer leur handicap, avant la pause, mais le tir, superbe, de Skoko survola d'un rien la transversale.
Genk était mal récompensé de ses efforts. Morientes se montra encore le plus dangereux par la suite en canonnant sur le poteau. En fin de match, pourtant, Sonck parvint à égaliser mais il ne restait plus suffisamment de temps pour permettre à ses équipiers de remporter enfin une victoire, l'arbitre annulant même un deuxième but de Tote.

JEAN-LOUIS DONNAY (Journal Le Soir du 13 novembre 2002)

Source : Les archives du journal Le Soir