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Bayern Munich

RSC Anderlecht

 
281e match européen du RSCA
 
Phase de Poules de la Ligue des Champions 2003-04 - Groupe A - (6ème journée, le 10/12/2003)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 40'
 
 
 
 
 
 
 
 
 79'
 
 45'+2
 
 
 
 
 
 
 
 
 67'
   
 
 
 
 79'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 86'
 
 
 
 
 
 
 
 41'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 64'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 85'
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 67'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 86'
 
 
 
 
 79'
   
 
 
 
 64'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 79'
 
42' 
Roy Makaay
 
 
 
 
 
Olympiastadion à Munich. (52.000 spectateurs)
 
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Ligue des Champions - Groupe A - 6ème journée

   
Bayern - RSCA : 1 - 0
Lyon - Celtic : 3 - 2
Rang
 Equipes
Pts J V N D Bp Bc Diff Remarques
 1
 Olympique Lyon (Fra)
10
 6/6
 3
 1
 2
 7
 7
    0
Qualif en 1/8 de LC
 2
 Bayern Munich (All)
  9
 6/6
 2
 3
 1
 6
 5
 + 1
Qualif en 1/8 de LC
 3
 Celtic Glasgow (Eco)
  7
 6/6
 2
 1
 3
 8
 7
 + 1
Repêché en 1/16 de C3
 4
 RSC Anderlecht
  7
 6/6
 2
 1
 3
 4
 6
  - 2
Eliminé
Légende : [Pts = Points] - [J = nombre de matchs Joués] - [V = Victoire] - [N = match Nul] - [D = Défaite] - [Bp = But pour] - [Bc = But contre] - [Diff = Différence entre Buts pour et contre].

Pour voir tous les résultats de la Ligue des Champions 2003-04 : cliquer ici
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Un penalty sévère élimine les Bruxellois au terme de la première phase
Anderlecht quitte la scène la tête haute

Comme à Lyon, Anderlecht, irréprochable, a été victime d'un penalty généreux. De plus, Anderlecht rate l'UEFA pour un seul petit but. Râlant !

De notre envoyé spécial à MUNICH

Anderlecht a vu son rêve européen brisé mercredi soir à Munich. Bien qu'auteur d'un match irréprochable, Anderlecht est éliminé de la Ligue des champions et n'est pas non plus repêché en Coupe de l'UEFA pour un but, un but de trop encaissé à Glasgow ! Le Sporting est pourtant passé à un fifrelin du gros exploit. En fait, Anderlecht a livré un grand match et il a inspiré le respect en Bavière. Mais il a été victime d'un penalty idiot qui alimentera des regrets éternels.

Tout allait bien en effet jusqu'à la 42e minute. Les Bruxellois tenaient le choc face à un Bayern qui n'avait rien de l'irrésistible rouleau compresseur que l'on attendait. Les Anderlechtois maîtrisaient même plutôt bien leur sujet, jouant avec intelligence et application. Ils étaient presque arrivés à la moitié du chemin, à cette mi-temps au cours de laquelle Ottmar Hitzfeld aurait profité du retour au vestiaire pour sans doute faire monter un peu plus la pression auprès de ses joueurs, pas trop inspirés.

Puis il y eut cette stupide 42e minute quand, comme à Lyon, l'arbitre décidait de jouer un vilain tour à Anderlecht en accordant un penalty on ne peut plus léger à son adversaire. A Gerland, l'arbitre portugais avait vu une faute imaginaire de la part de Zitka sur Govou. A l'Olympiastadion, Kim Milton Nielsen a interprété comme une faute nécessitant une sanction exemplaire une petite poussée de Zewlakow sur Pizarro dans le rectangle. Makaay ne s'est pas privé de convertir ce coup de pied de réparation, la seule façon pour les Munichois de trouver enfin le chemin des filets.

Car, jusque-là, on l'a dit, Anderlecht n'avait pas failli dans sa tâche. Pouvant se contenter d'un nul sur la pelouse bavaroise, le Sporting avait, on le sait, décidé d'aligner un 3-5-2 comme face à Lyon. Le début de match des hommes de Hugo Broos ne ressemblait pas au calvaire qu'on pouvait craindre tant il est vrai que les Munichois éprouvaient des difficultés à mettre sous pression un Anderlecht irréprochable en défense, opiniâtre au milieu et plus mitigé devant (un Mornar présent, un Dindane nettement moins inspiré). Même si, tour à tour, Deschacht et Tihinen avaient dû interrompre en catastrophe des progressions allemandes, même si Zitka avait eu quelques arrêts à accomplir, la soirée n'avait rien pour les Mauves d'un cauchemar. Peu avant la mi-temps, un envoi mal cadré de Baseggio aurait même pu connaître un sort meilleur. Anderlecht avait tenu le premier quart d'heure, les 20 premières minutes, la première demi-heure, les minutes semblaient devoir s'égrener ainsi jusqu'au repos.

Cela, c'était la situation jusqu'à ce maudit penalty qui, d'un coup, changeait toute la donne. Avec un score de 1-0, le Bayern prenait la tête du groupe et Anderlecht descendait à la dernière avec une mission autrement plus difficile encore à accomplir que celle de préserver ce 0-0. Pour se qualifier, le Sporting devrait désormais marquer un but et il lui restait 45 minutes pour le faire. Jouable au vu de la première période, jouable aussi au vu de l'essai de Mornar à la reprise puis, quelques minutes plus tard, de sauvetage à même la ligne de Lizarazu sur une reprise de la tête de Dindane.

Devant un Bayern qui, jamais lors de cette première phase, n'a justifié sa qualification pour le tour suivant, Anderlecht continuait à pratiquer son jeu avec la même détermination. Un essai de Hendrikx capté par Kahn, un gros raté de Dindane le montraient : ce Bayern là était à prendre même si Zitka sauvait devant Sagnol. Mais rien n'y faisait : Anderlecht, dangereux jusqu'à la toute dernière seconde (un arrêt miraculeux de Kahn sur une reprise de Iachtchouk dans les arrêts de jeu), quitte la Ligue des champions et la scène européenne mais la tête haute, très haute !

Par JEAN-FRANÇOIS LAUWENS (Journal Le Soir du 11 décembre 2003)

Source : Les archives du journal Le Soir