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RAA La Louvière

Benfica

 
1er match européen de La Louvière
 
1er tour de la Coupe UEFA 2003-04. (Match aller, le 24/09/2003)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 56'
 
 
 
 
 
Simao (C)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 89'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 22'
 
 
 72'
   
 
 
 
 75'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 65'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 72'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 81'
 
 
 75'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 65'
 
15' 
Peter Odemwingie
 
 
 
 
 
Simao
 53'
 
 
Stade du Pays de Charleroi à Charleroi. (16.000 spectateurs)
 
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 Voir la 2e mi-temps en entier sur ---> youtu.be/UIUl_gZwyOs
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Les Loups n'ont pas tremblé, mercredi, à Charleroi, à l'occasion de leur baptême du feu
Un partage aux accents de victoire : La Louvière 1 Benfica 1

Contrat rempli et mission partiellement réussie, hier soir, à Charleroi pour La Louvière. A l'occasion de son baptême du feu européen, le tenant de la Coupe de Belgique est parvenu méritoirement à tenir en échec Benfica, l'un des clubs les plus mythiques du foot continental dont les trophées accumulés au cours du siècle passé se sont il est vrai oxydés au fil du temps.

En réalisant le partage lors de cette première manche, nos compatriotes n'ont bien évidemment effectué, dans l'optique de la qualification pour le tour suivant de cette Coupe de l'UEFA, qu'une toute petite partie du travail. Le plus dur reste à accomplir, dans 3 semaines, à Porto mais les Loups, se remémorant l'exploit accompli jadis par Liège face à Benfica, auraient tort de ne pas croire en leurs chances, aussi infimes fussent-elles.

La partie, d'une extrême tonicité, venait d'atteindre le cap du quart d'heure quand une folle clameur s'éleva dans le ciel d'encre de la cité carolorégienne. La Louvière venait d'ouvrir la marque à la faveur d'une bévue du Croate Sokota magistralement exploitée par les redoutables contre-attaquants hennuyers. Récupérant sur-le-champ le ballon, Djamba-Shango alerta aussitôt son compère Odemwingie dont l'envoi crucifia Moreira et glaça d'effroi l'imposante colonie portugaise.

La RAAL était royalement payée de son entrée en matière mais ne pouvait à l'évidence imaginer meilleur scénario. Jusque-là, elle s'était surtout évertuée à appliquer les consignes de son entraîneur, à observer l'adversaire, à décortiquer son jeu, à lui couper les angles, à anticiper chacune de ses entreprises, bref à jouer « à la belge », selon les bons vieux préceptes chers à notre équipe nationale. Certes dominée, la phalange du Centre avait ainsi abordé sans grosse difficulté les premières escarmouches, se contentant de placer de temps à autre, sur son flanc gauche, surtout, l'une ou l'autre accélérations, question d'éprouver la résistance d'une arrière-garde adverse évoluant très haut sur l'échiquier. Très vite, les Loups s'aperçurent que l'opposition n'était pas à l'abri d'une erreur. Celle-ci tomba donc plus tôt qu'ils l'avaient imaginé, plaçant les hommes d'Ariel Jacobs dans une situation éminemment confortable.

Il en fallait plus pour décontenancer Benfica. Un moment sonné, le vice-champion lusitanien choisit de réagir avec détermination, Sokota loupant l'égalisation à la suite d'une erreur d'appréciation de Mamouni. Pour le reste, Proto ne fut que rarement inquiété lors de cette première période encore marquée par l'un ou l'autre raids-éclairs de nos représentants au sein d'une équipe lisboète encore bien moins pugnace qu'on l'avait imaginé en l'absence conjuguée de Zahovic et Nuno Gomes.

Titillé dans son amour-propre et vertement tancé par Camacho durant la pause, Benfica reprit pied au plancher la seconde période, Geovanni semant une sacrée pagaille au sein de la meute des Verts qui s'inclinèrent logiquement, peu après la reprise, à la suite d'un centre aérien repris de plein fouet par Simao.

A son tour désarçonnée par ce but qu'il ne fallait encaisser à aucun prix, La Louvière crut sortir la tête de l'eau quand Odemwingie fonça seul vers Moreira mais un retour déterminant d'Argel la priva de ce bonheur. Il faut ajouter que dans l'autre camp, Feher loupa pour sa part l'immanquable, la partie se terminant sur un partage en fin de compte très équitable.


JEAN-LOUIS DONNAY (Journal Le Soir du 25 septembre 2003)

Source : Les archives du journal Le Soir