logo de Bel-foot-euro.be
 
 

Wisla Cracovie

RSC Anderlecht

 
275e match européen du RSCA
 
3ème tour préliminaire de la Ligue des Champions 2003-04. (Match retour, le 26/08/2003)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 76'
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 65'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 71'
   
 
 
 
 
 
 90'
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 76'
 
 79'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 87'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 72'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 87'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 71'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 76'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 87'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 73'
 
 
 
 
 65'
   
 
 
 
 87'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
Aruna Dindane
 85'
 
M. Anton Stredak
 
Stadion Wisly à Cracovie. (9.000 spectateurs)
 
Retour en haut de page
Retour en haut de page
 
 

Encore victorieux, le Sporting n'a jamais été inquiété, mercredi soir, en terre polonaise
Nouvelle ruée mauve vers l'eldorado

Anderlecht retrouve sa coupe de prédilection. Il connaîtra ses adversaires jeudi. Il y a aussi un revers à la médaille, clinquante, de la C 1.

De notre envoyé spécial à CRACOVIE

Pour la 6e fois en 12 ans, voilà donc Anderlecht parachuté dans la plus lucrative des compétitions jamais mises sur pied par le football européen. Condamné à se farcir, cet été, 2 tours préliminaires, le Sporting s'est magistralement tiré d'affaire, éliminant mercredi sans difficulté Cracovie, bien moins coriace, en définitive que le Rapid Bucarest d'abord invité à en découdre avec nos compatriotes. Alors qu'il avait terrassé l'an passé Schalke et Parme avant de s'incliner devant la Lazio, le Wisla n'aura jamais été en mesure d'inquiéter l'opposition bruxelloise aux portes de cette nouvelle Ligue des champions qui débutera le 16 septembre, avec sa constellation d'étoiles.

Revenu dans le gotha continental après s'être refait une santé, la saison passée, en Coupe de l'UEFA, Anderlecht va donc retrouver bientôt sur sa route les meilleures formations du moment appelées à se disputer la succession du Milan AC d'ici au 26 mai 2004, date de l'apothéose programmée à l'Arena de Gelsenkirchen.

Assuré de disputer, au moins, six rencontres de très haut niveau face à des adversaires que le tirage au sort voudra bien lui attribuer ce jeudi, à Monaco où il figurera hélas dans le dernier chapeau, le Sporting va non seulement puiser dans cette nouvelle aventure une incomparable expérience, un prestige certain mais aussi un pactole estimé, tous frais déduits, à quelque 5 millions d'euros. Cette manne céleste servira prioritairement à financer la construction du centre de formation de Neerpede où la direction mauve entend accélérer le processus de maturation de ses jeunes pousses. Car, plus que jamais, comme nous le confiait le manager Michel Verschueren la veille de la rencontre, il s'agira de préparer l'avenir.

Chacun, parmi nous, rêve évidemment de retrouver l'éclat de la Ligue des champions. Mais, en disputant cette épreuve, nous risquons fort de mettre à nouveau en vitrine des garçons qu'il nous sera impossible de retenir. Je songe notamment à Baseggio, Dindane et peut-être, s'il continue sur sa lancée, Kompany. Bien sûr, ces éléments sont-ils protégés et leurs transferts nous rapporteront-ils très gros. Mais il nous faudra aussitôt, comme nous l'avons fait après les départs de Radzinski, Koller, Goor et Dheedene, réinvestir cet argent dans de nouveaux renforts, avec tous les risques que comporte une telle opération.

Alors que Kompany est apparu, mercredi, moins intransigeant et que Dindane, malgré son isolement, a encore fait parler la poudre, Baseggio a à nouveau livré en milieu de terrain une impressionnante prestation à l'image de la plupart de ses partenaires comme de Zetterberg que Broos s'était, après mûre réflexion, résolu à aligner aux côtés du Clabecquois. Dictée par la sagesse, cette décision démontrait que Broos n'était ni obstiné ni buté mais se montrait parfaitement capable, au contraire, d'élaborer sa tactique et d'énoncer ses choix en fonction des circonstances.

Menant par 3-1 au coup d'envoi du match retour, le Sporting avait pour mission prioritaire, mardi, de gérer parcimonieusement son avantage en monopolisant le plus souvent possible le ballon et en prenant surtout bien soin de ne pas s'enterrer dans son fortin. Ses hommes s'acquittèrent à la perfection de cette double tâche, conquérant sans difficulté un second succès.

Avec l'effectif qui sera bientôt le sien après les retours conjugués de Vanderhaeghe, Kolar, De Boeck et Junior, sans parler de Jestrovic, avec la confiance qui l'anime et l'esprit d'entraide collective qui l'habite, ce groupe semble capable de gérer, l'automne venu, la pression qui va s'exercer de toutes parts, au rythme de 2 matchs par semaine. Ayant tout à gagner en Belgique et rien à perdre en Europe, Broos, partant du principe qu'il y aura suffisamment de travail pour tout le monde, va instaurer le principe de la rotation.

Zetterberg - qui souffre d'une contracture à la cuisse alors que Lovre est touché au genou - et Baseggio ont déjà ouvert la voie, confiait après match le coach. D'autres vont suivre. Nous allons attendre sereinement le tirage, bien préparer le match face à Beveren puis récupérer à la faveur de la mini trêve qui suivra. Par la suite, nous profiterons au maximum de cette Ligue des champions pour parfaire l'apprentissage de cette jeune et belle équipe.

Par JEAN-LOUIS DONNAY (Journal Le Soir du 27 août 2003)

Source : Les archives du journal Le Soir