KRC Genk

Bayer Leverkusen

 
42e match européen du KRC Genk
 
Phase de Poules de la Ligue des Champions 2011-12 - Groupe E - (6ème journée, le 6/12/2011)
   
 
     
 
 
 
 
 
Stefan Reinartz (87e Nicolai Jorgensen)
 
Michal Kadlec (73e Bastian Oczipka)
 
 
 
 
Anthony Limbombe (75e Thomas Buffel )
 
André Schürrle (68e Stefan Kiessling)
Jelle Vossen (81e Elyaniv Barda)
 
 
 
Bastian Oczipka (rentre à la 73e)
 
 
Thomas Buffel (rentre à la 75e)
 
Elyaniv Barda (rentre à la 81e)
 
Nicolai Jorgensen (rentre à la 87e)
 
Stefan Kiessling (rentre à la 68e)
 
 
 Buts :


30e Jelle Vossen (1-0), 79e Eren Derdiyok (1-1).


 
 Carte
 Jaune
:

42e Jelle Vossen, 86e Eren Derdiyok, 90e Jeroen Simaeys.


 
 Carte
 Rouge
:




 
 Arbitre :
 Stade :
M. Paolo Tagliavento

Cristal Arena à Genk. (21.187 spectateurs)

Ligue des Champions - Groupe E - 6ème journée

   
Genk - Bayer : 1 - 1
Chelsea - Valence : 3 - 0
Rang
 Equipes
Pts J V N D Bp Bc Diff Remarques
 1
 Chelsea FC (Ang)
11
 6/6
 3
 2
 1
13
  4
 + 9
Qualif en 1/8 de LC
 2
 Bayer Leverkusen (All)
10
 6/6
 3
 1
 2
  8
  8
    0
Qualif en 1/8 de LC
 3
 Valence CF (Esp)
  8
 6/6
 2
 3
 1
12
  7
 + 5
Repêché en 1/16 de LE
 4
 KRC Genk
  3
 6/6
 0
 3
 3
  2
16
 -14
Eliminé
Légende : [Pts = Points] - [J = nombre de matchs Joués] - [V = Victoire] - [N = match Nul] - [D = Défaite] - [Bp = But pour] - [Bc = But contre] - [Diff = Différence entre Buts pour et contre].

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Genk quitte la C1 la tête haute

Les Genkois ont réussi la mission qui leur avait été assignée mardi soir, lors de leur 6e match de poules. Même s'ils ne sont pas passés loin de s'offrir un premier succès historique en Ligue des champions après… 11 tentatives infructueuses, ils ont quitté la piste aux étoiles la tête haute, invaincus à domicile, sous les applaudissements nourris de leurs supporters. Pas toujours heureux jusqu'ici, les Limbourgeois peuvent, malgré l'élimination qui était déjà entérinée avant cette rencontre, être habités du sentiment du devoir correctement accompli.
Ecrabouillés à Chelsea (5-0), à Valence (7-0) et à Leverkusen (2-0), les Limbourgeois ont enchaîné un troisième partage à domicile et prouvé à l'Europe qu'ils méritaient sans doute leur place dans cette compétition. Qui sait s'ils n'auraient pas pu espérer, s'ils avaient été placés dans une poule plus « abordable » être reversés en Europa League ?
Ayant réussi à accrocher la bande à Ballack grâce à un nouveau but de Vossen – son 2een C1 –, les champions en titre terminent cette mini-compétition avec 3 unités, un bilan satisfaisant et légèrement inférieur à ce que les clubs belges réalisent généralement à ce niveau (4,93 de moyenne).
Tactiquement, Mario Been avait choisi de jouer la prudence en début de match. En positionnant Anele dans un rôle inhabituel de pare-chocs devant la défense, il souhaitait, avec cette sorte de 4-1-4-1, perturber au maximum le jeu de passes du Bayer tout en coupant l'alimentation de ballons pour Derdiyok, l'élément le plus avancé et le plus dangereux sur l'échiquier allemand. Et cela fonctionna bien.
Si Leverkusen sembla maîtriser la situation durant la première demi-heure de jeu, Köteles ne fut en effet que peu inquiété. Hormis ce coup franc de Bender ou ce tir lointain et non cadré de Schürrle, rares furent les possibilités réelles. Dépassant difficilement la ligne médiane, le Racing semblait accepter cette domination stérile, temporisa au maximum avant de se réveiller dans le dernier quart d'heure de la première période, sous l'impulsion d'un Camus très à l'aise. Contre le cours du jeu, il parvint même à trouver la faille sur sa première réelle possibilité : sur un centre de Kennedy que Vossen dévia magistralement dans le but du Bayer (1-0). Dans la foulée, Camus fut à la base et à la conclusion d'une belle contre-attaque mais sa reprise en extension termina sa course dans les filets… latéraux de Leno.
Obligé de s'imposer pour conserver sa première place alors que Chelsea se défaisait sans trop de difficultés de Valence, Leverkusen reprit la maîtrise du ballon mais démontra aussi par l'absurde qu'il n'est pas au mieux de sa forme. Utilisant beaucoup trop peu les flancs, manquant de conviction au moment de la dernière place, il passa tout près de l'égalisation quand Schürrle manqua son duel avec Köteles et que, dans la foulée, Derdiyok trouva la transversale. L'attaquant turc, qui posa de plus en plus de problèmes au revenant Simaeys, parvint toutefois à égaliser à 11 minutes du terme. Le Racing n'a pas gagné mais peut être fier de son invincibilité à domicile.

VINCENT JOSEPHY (Journal Le Soir du 7 décembre 2011)

Source : Les archives du journal Le Soir