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Dynamo Kiev

RSC Anderlecht

 
244e match européen du RSCA
 
1ère Phase de Poules de la Ligue des Champions 2000-01 - Groupe G - (3ème journée, le 26/09/2000)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 59'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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 76'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 46'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 59'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 63'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 81'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 90'
 
 
 66'
   
 
 
 
 
 
 
52' 
Andriy Husin
 
 
 
82' 
Maksim Shatskikh
 
 
 
89' 
G. Demetradze
 
 
 
90' 
G. Demetradze
 
 
 
 
 
Olimpiski stadion à Kiev. (41.000 spectateurs)
 
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Ligue des Champions - Groupe G - 3ème journée

 
Kiev - RSCA : 4 - 0
PSV - Manchester : 3 - 1
Rang
 Equipes
Pts J V N D Bp Bc Diff Remarques
 1
 PSV Eindhoven (Hol)
  6
 3/6
 2
 0
 1
 5
 3
 + 2
Qualifié pour la 2e phase de poule
 2
 Dynamo Kiev (Ukr)
  4
 3/6
 1
 1
 1
 5
 2
 + 3
Qualifié pour la 2e phase de poule
 3
 Manchester United (All)
  4
 3/6
 1
 1
 1
 6
 4
 + 2
Repêché en 1/16
de finale de la C3
 4
 RSC Anderlecht
  3
 3/6
 1
 0
 2
 2
 9
  - 7
Eliminé
Légende : [Pts = Points] - [J = nombre de matchs Joués] - [V = Victoire] - [N = match Nul] - [D = Défaite] - [Bp = But pour] - [Bc = But contre] - [Diff = Différence entre Buts pour et contre].

Pour voir tous les résultats de la Ligue des Champions 2000-01 : cliquer ici
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Anderlecht vire en queue de peloton à mi-parcours (Journal Le Soir du 27.09.2000)

Largement battus à Kiev, les Mauves glissent de surcroît à la dernière place du groupe G à l'issue de la phase aller de la Ligue des champions.

De notre envoyé spécial à KIEV

Payante à l'Estadio Das Antas de Porto, catastrophique à Old Trafford, l'approche prudente d'Aimé Anthuenis aurait pu, si Baseggio avait propulsé le Sporting au commandement au lieu de toucher du bois en fin de première mi-temps, se révéler payante en Ukraine. Mais le coup de poker du technicien waeslandien a finalement débouché sur un magistral coup dans l'eau, comme c'est la règle quand on mise sur le tout ou rien.

Sur l'ensemble de la rencontre, la très nette domination territoriale du Dinamo ne souffre évidemment aucune discussion comme en atteste le bilan final, mais au relevé des occasions notamment en première mi-temps, Anderlecht bénéficia de réelles possibilités de faire valoir son point de vue. Quand on sait quelle importance revêt l'ouverture du score dans ce genre de rencontre, les Bruxellois ne peuvent que nourrir de gros regrets de ne pas avoir pu ou su profiter d'une dizaine de minutes où le Dinamo flotta devant leurs contres empoisonnants.

Malheureusement pour Anderlecht, seuls les buts émeuvent les marquoirs, et à ce compte-là, le petit coup de pouce du destin fut notamment du côté kievien pour débloquer le match, la magistrale partie de flipper de début de reprise devant De Wilde débouchant sur une ouverture du score grand-guignolesque avant que le château de cartes mauve et blanc ne s'effondre d'une seule pièce par la suite. On ne peut pas avoir de la chance toutes les semaines, ricannera-t-on sûrement du côté d'un PSV Eindhoven lésé sur un coup du sort à quelques minutes de la fin, la semaine dernière au parc Astrid.

Quoi qu'il en soit, voilà nos représentants en Ligue des champions meurtris par deux dégelées et bons derniers de la classe au moment de conclure la phase aller de ce premier tour de piste. Mais mathématiquement, rien n'est dit, d'autant que les Bruxellois auront l'avantage d'évoluer à deux reprises à domicile lors des trois prochains matchs. Imaginez un instant que les scores enregistrés hier dans ce groupe G s'inversent, et le Sporting se retrouvera à nouveau devant Kiev, à un seul point du PSV et de la seconde place alors qu'il en restera 6 à distribuer.

Mais trève de bilan, revenons au match proprement dit, où la nouvelle de la non-titularisation de Beeckham, Cole, Giggs et Sheringham, à l'occasion de l'autre partie programmée entre le PSV et Manchester Utd, avait jeté comme un froid à l'Olyimpiski Stadium de Kievdès avant le coup d'envoi, comme si la chute brutale des températures sur l'Europe de l'Est ne suffisait pas. Une performance de la bande à Eric Gerets face au grandissime favori anglais constituait en effet la hantise - malheureusement vérifiée par la suite - des Ukrainiens et surtout de leurs hôtes belges, contraints dans ces conditions, de forcer un résultat contre Manchester lors de l'avant-dernier match, le 24 octobre à Bruxelles.

Dans une véritable caisse de résonnance au bruit sourd si caractéristique des pays de l'Est, le Dinamo local tomba sur un bec pendant la majeure partie d'une première mi-temps très sérieuse des Anderlechtois, notamment dans le chef de l'axe central de sa défense et des duettistes chargés de jouer les pare-chocs devant eux. Mais on sentait que les Ukrainiens en avaient sous la pédale et prenaient le temps d'étudier le comportement de l'opposition en plaçant l'une ou l'autre accélérations après avoir pris le soin d'imprimer un faux rythme à la partie.

Faute de s'être montré réaliste au moment opportun, le Sporting allait finir par s'exposer à quelques désillusions. Celles-ci allaient se multiplier, plus cruelles les unes que les autres, lors de la déferlante bleue d'une interminable seconde période.

Par FRÉDÉRIC LARSIMONT (Journal Le Soir du 27 septembre 2000)

Source : Les archives du journal Le Soir