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RSC Anderlecht

PSV Eindhoven

 
243e match européen du RSCA
 
1ère Phase de Poules de la Ligue des Champions 2000-01 - Groupe G - (2ème journée, le 19/09/2000)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 42'
 
 
 
 
 
 83'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 57'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 78'
 90'
 
 
 
 
 
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 58'
   
 
 
 
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 73'
   
 
 
 
 72'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
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 72'
 89'
 
 
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 73'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
80' 
Didier Dheedene
 
 
 
 
 
Stade Constant Vanden Stock à Bruxelles. (22.500 spectateurs)
 
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Ligue des Champions - Groupe G - 2ème journée

 
RSCA - PSV : 1 - 0
Kiev - Manchester : 0 - 0
Rang
 Equipes
Pts J V N D Bp Bc Diff Remarques
 1
 Manchester United (All)
  4
 2/6
 1
 1
 0
 5
 1
 + 4
Qualifié pour la 2e phase de poule
 2
 PSV Eindhoven (Hol)
  3
 2/6
 1
 0
 1
 2
 2
    0
Qualifié pour la 2e phase de poule
 3
 RSC Anderlecht
  3
 2/6
 1
 0
 1
 2
 5
  - 3
Repêché en 1/16
de finale de la C3
 4
 Dynamo Kiev (Ukr)
  1
 2/6
 0
 1
 1
 1
 2
  - 1
Eliminé
Légende : [Pts = Points] - [J = nombre de matchs Joués] - [V = Victoire] - [N = match Nul] - [D = Défaite] - [Bp = But pour] - [Bc = But contre] - [Diff = Différence entre Buts pour et contre].

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Un coup franc et 3 points qui tombent du ciel (Journal Le Soir du 20.09.2000)

Les carences offensives du PSV ont privé Eindhoven d'un succès décisif. Tout profit pour Anderlecht et le suspense.

Quatre buts contre Famagouste, 3 contre Westerlo, 4 contre Beveren, 7 contre Charleroi et 4 encore contre Harelbeke: s'il n'a jamais fait le détail, cette saison, à domicile, tant en championnat qu'en préliminaire de la compétition internationale, Anderlecht, malgré l'appoint de Koller, est loin d'être à la fête dès lors que se pointent sous le canon de ses artificiers des adversaires plus consistants. Après avoir tout juste inscrit un but face à Porto, les artilleurs bruxellois ont encore dû se contenter du service minimum hier soir et même se rabattre sur un coup franc de Dheedene, dévié de surcroît par un Batave, pour battre le PSV et offrir au Sporting un premier succès dans cette nouvelle édition de la Ligue des champions.

Pour autant, avec 3 points sur son compte en banque, voilà bel et bien Anderlecht en lutte pour la qualification. Chacun s'en réjouira, à charge pour lui de négocier avec un peu plus d'entregent le double duel à venir contre Kiev, auteur d'une jolie performance face à l'ogre mancunien mais néanmoins bon dernier, pour l'heure, du classement provisoire.

Avant de trouver hier l'ouverture par l'entremise d'un défenseur dont la participation avait été longtemps incertaine, la chance, facteur clé de leur réussite, vola plus d'une fois au secours de nos compatriotes. On ne peut s'empêcher, notamment, de se remémorer l'arrêt miraculeux de Goor sur la reprise aérienne d'Ooijer, monté aux créneaux dans le prologue d'une rencontre que l'opposition aurait pu, aurait dû tuer d'entrée. Car bien avant le repos aussi, ce fut la maladresse qui priva le PSV du but d'ouverture quand Kezman loupa l'immanquable à la suite d'une lumineuse action collective. Dans l'axe comme sur la gauche de sa défense, Anderlecht éprouva tout au long de cette première mi-temps les pires difficultés à contenir les assauts fort bien ordonnés d'un adversaire incapable, hélas pour lui, de gérer le stress de la contre-attaque alors qu'il apparaissait bien plus costaud à l'arrière comme au milieu. Durant cette période, le Sporting, jouant petit bras, se ménagea pour sa part de trop rares occasions par Crasson et Radzinski appelés à pallier l'impuissance de Koller pris en tenaille par la paire Nikiforov-Ooijer.

De nombreux coups de sifflets réprobateurs accueillirent la pause mais Aimé Anthuenis demeura sourd, à la reprise, aux revendications d'un public irrité surtout par la mise à l'écart prolongée d'Alin Stoica, son chouchou. Les options individuelles et stratégiques de l'entraîneur faillirent donc conduire le Sporting à l'échafaud. Fort heureusement, cet Eindhoven-là n'était pas du calibre de Manchester ni de la plupart des grosses cylindrées continentales. Orphelin de Van Nistelrooij et de Nilis, avec le concours desquels il n'avait pourtant récolté qu'une seule victoire et une misérable lanterne rouge au cours de sa campagne continentale 99-2000, le PSV n'a vraiment plus l'étoffe, lui non plus, d'un grand d'Europe.

Appelé à la rescousse à une demi-heure du terme, Stoica apporta le coup de rein nécessaire et suffisant pour asseoir une victoire saluée avec d'autant plus d'allégresse que tout en fin de parcours, Van Bommel, aussi précipité que ses collègues, manqua à son tour l'occasion de crucifier De Wilde.

De cette soirée, on retiendra encore l'incontestable succès populaire d'une épreuve souvent décriée, non sans raison, pour son mercantilisme outrancier. En dépit de la correction infligée aux Mauves à Old Trafford et, très accessoirement, de la concurrence des JO de Sydney qui ne pèsent pas très lourd, en Europe, en regard du sport-roi, le parc Astrid affichait hier complet. Les prochaines visites de Kiev et de Manchester attireront elles aussi la même foule, compacte et dévote. La direction du Sporting apprend vite. Lors de sa dernière et fugitive apparition dans cette compétition en constante mutation, le Sporting avait touché en fin de parcours des dividendes dérisoires en regard des recettes mirifiques promises par la poule aux oeufs d'or. Instruit de cette douloureuse déconvenue, il s'est préservé des caprices du destin en proposant à sa clientèle un abonnement qui vaudra trois fois son prix si, d'ici la venue de United...

Par JEAN-LOUIS DONNAY (Journal Le Soir du 20 septembre 2000)

Source : Les archives du journal Le Soir