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RSC Anderlecht

Lazio Rome

 
248e match européen du RSCA
 
2ème Phase de Poules de la Ligue des Champions 2000-01 - Groupe D - (1ère journée, le 22/11/2000)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 53'
 
 
 
 
 29'
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 68'
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 27'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 89'
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 62'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 90'
 
 29'
 
 
 78'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 62'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 72'
 
 
 62'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 90'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 70'
 
 
 62'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 78'
 
83' 
Tomasz Radzinski
 
 
 
 
 
Stade Constant Vanden Stock à Bruxelles. (22.500 spectateurs)
 
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Ligue des Champions - Groupe D - 1ère journée

   
RSCA - Lazio : 1 - 0
Leeds - Real : 0 - 2
Rang
 Equipes
Pts J V N D Bp Bc Diff Remarques
 1
 Real Madrid (Esp)
  3
 1/6
 1
 0
 0
 2
 0
 + 2
Qualifié
 2
 RSC Anderlecht
  3
 1/6
 1
 0
 0
 1
 0
 + 1
Qualifié
 3
 Lazio Rome (Ita)
  0
 1/6
 0
 0
 1
 0
 1
 - 1
Eliminé
 4
 Leeds United (Ang)
  0
 1/6
 0
 0
 1
 0
 2
 - 2
Eliminé
Légende : [Pts = Points] - [J = nombre de matchs Joués] - [V = Victoire] - [N = match Nul] - [D = Défaite] - [Bp = But pour] - [Bc = But contre] - [Diff = Différence entre Buts pour et contre].

Pour voir tous les résultats de la Ligue des Champions 2000-01 : cliquer ici
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Anderlecht fait tomber la Lazio «alla grande» (Journal Le Soir du 23.11.2000)

Même sans trois titulaires, Anderlecht a acculé la Lazio Rome. Les Mauves ont été grandioses. Vainqueurs, ils iront au Real Madrid en coleaders!

Nonante minutes comme cela, le football belge n'en avait plus connu depuis longtemps. On croyait avoir tout vu avec le fabuleux enchaînement des matchs livrés par Anderlecht contre Kiev et ManchesterUtd; on pensait que la qualification obtenue au PSV était un exploit unique. On croyait avoir tout vu et on n'avait rien vu. Car, mercredi soir, contre la Lazio Rome, l'équipe qui vaut 10 milliards, le club qui a ouvertement fait de la Ligue des champions son objectif, le Sporting a atteint un nouveau sommet. En pratiquant 90 minutes durant un football parfait digne des plus grands, Anderlecht a signé sa quatrième victoire consécutive en C1, et marqué, d'emblée, ses trois premiers points de la deuxième phase.

Après le 5-1 de Manchester, on disait que le fossé entre Anderlecht et les géants d'Europe était infranchissable , glisse Aimé Anthuenis. Vous savez maintenant que, sur le terrain, l'argent n'a pas d'importance...

Vainqueurs par le plus petit écart mais avec la plus grande distinction, les Mauves iront donc, le 5 décembre, au Real Madrid affronter leurs coleaders dans ce groupe! L'histoire continue...

Comme l'entraîneur anderlechtois l'avait donc annoncé crânement mardi, le Sporting n'a pas entamé la partie petit bras mais, au diable l'avarice, dans l'espoir fou de récolter les trois points et ce malgré l'absence de trois des pions les plus indispensables de son dispositif, Staelens, De Boeck et Vanderhaeghe. Si l'axe central de la défense, composé d'Ilic et de Doll, ne tarda pas à donner ses apaisements à Anthuenis, Hasi, manifestement à court de rythme, ne put tout de suite se hisser au niveau qui est celui de Vanderhaeghe depuis des mois. Heureusement, à ses côtés, Baseggio, une fois de plus survolté quand il rencontre un club italien, sortait le tout grand jeu tandis que, de la droite à la gauche, Stoica et Goor se répondaient avec brio.

Le Campinois devait d'ailleurs obtenir 4 vraies occasions d'ouvrir la marque avant la pause, à chaque fois sur des changements d'ailes signés Radzinski ou Stoica. Juste avant le repos, Peruzzi intervenait parfaitement sur une tête de Crasson qui semblait bien partie pour faire mouche. Bref, encore une fois, comme contre Kiev et contre Manchester et partiellement au PSV, les Anderlechtois avaient livré une excellente première période.

Toutefois, le rythme d'exécution de la Lazio en conversion offensive et la solidité de sa défense démontraient aux Bruxellois, si besoin en était, que ce deuxième tour de la Ligue des champions les propulserait encore un cran plus haut que le premier. Et que toute occasion non transformée (lors de ses trois plus récentes sorties européennes, Anderlecht avait toujours pu concrétiser sa brillante première période par au moins 2 buts) serait irrémédiablement perdue. Face à une équipe réputée défensive, Anderlecht manqua d'ailleurs de faire les frais du légendaire «réalisme italien» à la demi-heure quand un coup franc des 35 m, botté par le spécialiste en la matière, Mihajlovic, prenait une trajectoire parfaite pour battre De Wilde et ensuite frapper la barre transversale.

Le Sporting devait donc aborder la seconde période non pas en se contentant de défendre un bien acquis au cours des 45 premières minutes mais en continuant à remplir au mieux cette double mission: enrayer la force de frappe sud-américaine (muselée par la défense mauve et bientôt entièrement réitalianisée avec la montée au jeu de Ravanelli puis de Simone Inzaghi) de la Lazio et mettre à mal cette défense réputée comme la plus imperméable du Calcio. Si, contre Kiev et Manchester comme du reste au PSV, la seconde période avait pu, par moments, ressembler à un calvaire pour des Mauves faisant manifestement les frais d'une première mi-temps de feu, les Bruxellois ne relâchaient cette fois pas la pression. Au contraire, ils haussaient encore d'un cran la qualité de leur prestation et frisaient la perfection contre une équipe championne d'Italie bénéficiant du reste d'une certaine clémence arbitrale au regard de son agressivité défensive. A l'image d'un Koller arracheur, d'un Ilic impeccable et, finalement, d'un Hasi semblant avoir trouvé ses repères, le Sporting, où Baseggio et Stoica continuaient d'épater, tardait à concrétiser ses chances tandis que la formation romaine ne s'en créait pas la moindre.

Anthuenis, qui pensait que le défi pour son équipe au deuxième tour résidait dans le fait de tenir le rythme élevé de la C 1 deux fois 45 minutes plutôt qu'une, devait être rassuré. Mais, en attendant, ce fichu ballon refusait obstinément de rentrer. Jusqu'à la 83e minute et ce fantastique déboulé de Tomasz Radzinski devançant la sortie de Peruzzi. Si Anderlecht avait été grand au premier tour, mercredi, il est carrément devenu géant. On vit une époque formidable...

Par JEAN-FRANÇOIS LAUWENS (Journal Le Soir du 23 novembre 2000)

Source : Les archives du journal Le Soir