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FC Rapid Bucarest

RSC Anderlecht

 
272e match européen du RSCA
 
2ème tour préliminaire de la Ligue des Champions 2003-04. (Match aller, le 30/07/2003)
   
 
     
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 30'
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 79'
 
 25'
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 2'
 
 
 
 
 
 68'
 
 
 
 
 70'
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 89'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 58'
 
 60'
 
 
 75'
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
Sergiu Drujan
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 58'
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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M. Anton Stredak
 
Stadionul National à Bucarest. (22.403 spectateurs)
 
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Auteur d'un match sérieux ponctué d'un partage, le Sporting a accompli l'essentiel à Bucarest
L'accouchement mauve s'annonce bien : Rapid Bucarest 0 Anderlecht 0


De notre envoyé spécial à BUCAREST

En allant tenir très méritoirement le Rapid en échec, mercredi soir, à Bucarest, Anderlecht a accompli un pas de géant sur la voie de la qualification en Ligue des champions. Au vu des forces en présence et à l'analyse de la confrontation de ce mercredi, tout permet de croire, en effet, que le Sporting ne devrait guère éprouver de difficultés à se débarrasser la semaine prochaine de l'opposition roumaine, à charge ensuite pour les Mauves de terminer le travail en éliminant dans la foulée Cracovie ou Nicosie, très largement battu pour sa part en Pologne. Avec les retours de De Boeck et Kolar, sans parler du possible concours de Zetterberg, Mornar ou Wilhemsson, la phalange bruxelloise, forte de l'appui de son public et de l'avantage du terrain apparaît disposer de toutes les cartes, au terme de ce partage blanc, pour se rapprocher un peu plus des portes de l'épreuve la plus lucrative du continent. Le contraire serait aussi étonnant qu'inacceptable, compte tenu, surtout, de la relative faiblesse d'un adversaire de l'Est à tous égards surévalué.

Une pluie bienfaitrice fort opportunément tombée l'après-midi avait rafraîchi l'atmosphère, au grand soulagement de nos compatriotes très à l'aise, d'entrée de jeu, sur la pelouse du Stade national. Aux deux tiers dépeuplés, les gradins de l'enceinte ne renvoyaient que très sommairement sur le terrain les encouragements des 20.000 supporters du Rapid aussi prompts à s'enflammer qu'à douter de l'aptitude des leurs à prendre le dessus sur l'opposition belge.

Contrairement à ce qu'il avait craint lors du tirage au sort, ce n'était donc pas l'enfer qui attendait le Sporting au coeur de la capitale roumaine. Bien campés sur leurs jambes et remarquablement positionnés, les hommes de Broos franchirent ainsi sans dommage et sans la moindre frayeur le cap, toujours très délicat, du premier quart d'heure.

Elevé au rang de capitaine par la grâce de ses 41 capes européennes, Baseggio s'investissait sans retenue au milieu du jeu, contraignant Dossey à une intervention délicate sur un coup franc brossé avec subtilité. Cette action libéra Anderlecht qui maîtrisait à la perfection son sujet, Seol et Dindane tyrannisant constamment, mais hélas en pure perte, la défense locale par des enchaînements de dribbles dévastateurs.

Saisissant qu'il était en train de se laisser manoeuvrer, le Rapid passa, enfin, à la vitesse supérieure sous l'impulsion, notamment, de Bratu visiblement décidé à justifier sa flatteuse réputation. Une erreur de Deschacht, souvent en difficulté, faillit bien être exploitée par Niculae, le repos survenant à point nommé pour permettre aux Belges de reprendre leurs esprits après que Jestrovic, trop nonchalant, eut loupé lui aussi à la faveur d'un contre une belle occasion d'ouvrir la marque.

L'impression prévalait, au terme de cette première période que face à une équipe à sa portée, le Sporting avait peut-être laissé passer sa chance au cours du prologue. La suite, en tout cas, fut de part et d'autre d'un niveau assez quelconque dans le chef, surtout, des attaquants mauves auxquels il manque encore manifestement, comme à bon nombre d'équipiers, quelques heures de matchs dans les mollets. Mais quoi de plus normal, en fin de compte, à cette époque de l'année !


JEAN-LOUIS DONNAY (Journal Le Soir du 31 juillet 2003)

Source : Les archives du journal Le Soir